Bruniquel

      Le village de Bruniquel, situé dans le département du Tarn-et-Garonne, est un véritable joyau médiéval. Ainsi, niché dans une région riche en histoire, Bruniquel tire ses origines de l’époque gallo-romaine. En effet, les premières traces d’occupation remontent à cette période, témoignant de la longue et fascinante histoire de ce village pittoresque.

Au fil des siècles, Bruniquel s’est développé pour devenir un village médiéval emblématique. Ainsi, ses ruelles pavées et ses maisons à colombages en font un lieu où le passé semble prendre vie. De plus, les deux châteaux de Bruniquel, perchés majestueusement sur un éperon rocheux, dominent le paysage et racontent des siècles de récits historiques. Ces châteaux, connus sous les noms de Château Vieux et Château Neuf, furent construits entre le Xe et le XIIIe siècle et sont des exemples remarquables de l’architecture féodale française.

Vue aérienne de Bruniquel – AdobeStock

Visite et histoire de Bruniquel

Bruniquel, aux origines

      Ainsi la première fois que le village est cité remonte au XIe siècle. Comme en témoigne les écrits d’une personne instruite de Moissac. De plus, on attribuerait même la fondation à la reine Brunehaut. Mais cela tient peut-être plus à la légende locale, contée par les poètes de la région. En effet, beaucoup se rendirent dans le village aux deux châteaux.

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Les deux châteaux de Bruniquel – AdobeStock

Les deux châteaux

      Suite à une querelle familiale entre le vicomte et son fils, une partie du château est revendue. Et ce en 1461 au neveu du vicomte, le vicomte de Maffre. Ainsi un mur de séparation est bâti entre les deux propriétés. Par la suite, un siècle plus tard, un château dit «jeune» sera construit sur cette deuxième propriété.

Puis, les guerres de religion apparaissent dans la région. Et pour ne rien arranger, chaque château défend la sienne. Ainsi la seigneurie du château vieux est catholique et celle du château jeune est protestante. Dans cette opposition, le château vieux sera même en partie incendié. Suite à ce conflit, le deuxième rempart fut démonté (il se situait à la place de l’actuelle promenade du Ravelin). En définitive, les protestants seront chassés définitivement du secteur.

Il faudra attendre 1870, pour que le vicomte Louis Rigal d’Ouvrier, vicomte de Bruniquel, rachètera la deuxième propriété seigneuriale. Ainsi, il mit fin à 3 siècles de séparation. De plus, il fera même édifier les tourelles jumelles pour symboliser cela.

Plus tard, en 1987, le château devient une propriété publique. Il fut acheté par la commune, avec le soutien du Conseil Général du Tarn-et-Garonne.

Couloir extérieur du château de Bruniquel – AdobeStock

Bruniquel, un peu d’histoire

      La première fortification du village date de la fin du XIIe siècle. Les seules traces de cet ouvrage défensif encore visible, se trouvent au niveau de la rue Droite. Par ailleurs, il y subsiste des maisons du XVe et XVIe siècle. Comme la maison Payrol, qui a été en ces temps une hostellerie cistercienne. Celle-ci était rattachée à l’abbaye de Beaulieu en Rouergue. Des vestiges architecturaux en témoignent.

Durant le XIVe siècle, la guerre de Cent Ans sévit dans la région. Ainsi on édifie une seconde muraille en 1355.

Une fois ce long conflit terminé, le village connait une période de prospérité. Notamment grâce à la culture du lin, du chanvre, ainsi que du safran. Si bien que la petite cité devient un des 16 centres dans tout le Languedoc, où l’on amenait les récoltes. Le village était un important centre agricole. En effet, il accueillait trois foires annuelles, ainsi que trois marchés hebdomadaires. Ce qui perdura jusqu’au milieu du XVIIe siècle.

Bruniquel en quelques mots…

Le village de Bruniquel allie avec brio histoire, nature et culture, faisant de ce village une étape incontournable lors d’un séjour dans le Tarn-et-Garonne.

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Author: Edmond